Les archives du Cégep
Au cours de la dernière année, un petit groupe d’étudiants a fait remonter à la surface quelques boites datant des premiers balbutiements du Cégep de Trois-Rivières. Ces boites proviennent essentiellement des fonds d’archives de deux établissements auxquels le collège a succédé lors de sa création en 1968, soit l’Institut de technologie de Trois-Rivières et l’Institut de papeterie de la province de Québec.
Ce fonds avait fait l’objet d’un premier traitement par des étudiants en Techniques de la documentation en 1988. Le travail avait consisté principalement à rapatrier toute cette masse documentaire retrouvée un peu partout dans le collège. Par la suite, un répertoire contenant une description sommaire des dossiers constituant le fonds a été réalisé.
En 1990, afin de respecter les exigences de la Loi sur les archives, le collège a dû produire une liste des documents que constituait ce fonds et la déposer aux Archives nationales du Québec. Le collège est maintenant responsable de ce fonds et devient par le fait même un fonds public.
Puisque ce fonds représente un peu plus de 240 boites, le collège a décidé de revoir l’ensemble des dossiers afin d’en conserver les éléments essentiels. C’est pourquoi depuis la session automne 2013, des étudiants en Techniques de la documentation ont travaillé dans le cadre de leur cours d’archivistique sur l’analyse du fonds et sur l’analyse des outils déjà existants.
De plus, à la session hiver 2014, de concert avec Nathalie Bordeleau, responsable de la gestion documentaire du cégep, deux étudiantes, Lucie Toupin et Martine Badacsonyi, ont travaillé dans le cadre de leur projet de fin d’études à l’élaboration d’outils et de procédures pour la réalisation du traitement du fonds. Finalement, pendant leur stage, trois étudiantes, Na’Omi Martin, Andréane Messier et Catherine L. Couture, ont évalué la durée de conservation de chacun des dossiers. Ceci étant fait, nous pourrons après autorisation de Bibliothèque et Archives nationales du Québec disposer des documents qui n’ont aucune valeur historique.